
Je rejoins assez ce que dit Jacomino dans son analyse de la réception par le public de ces "roman-réalité" qui semblent à la mode ces derniers temps... De là , je crois, l'urgence d'éduquer et de redéfinir clairement pour le public la frontière qui existe en réalité et fiction. La pseudo-réalité qui nous est servie dans des émissions de soit-disant "télé-réalité" à fait beaucoup pour brouiller cette frontière... Et renforcer chez certains la croyance aveugle en les médias. Mais, l'éducation au médias, dans le sens le plus large possible, revient à déléguer une partie du pouvoir, à démystifier et démythifier beaucoup de chose, donc... Ce n'est pas demain la vielle qu'elle fera son entrée triomphante dans le cursus de nos petites têtes chevelues (et c'est là que tout commence hé ?).
Je réponds à Nessie ensuite... Certes, l'écrivain écrit d'abord pour se faire plaisir... Sans trop regarder ce qui plaît... Mais l'écrivain n'est pas plus imperméable aux tendances du marché que le lecteur lambda... Et franchement, la pression de l'éditeur peut parfois être assez forte... Mais dans le cas de Maxime, je pense clairement qu'il écrit vraiment pour se faire plaisir... Et je crois même que, comme beaucoup d'auteur de sa génération, il écrit surtout les films qu'il ne pourra jamais voir sur un écran parce que la production française/francophone est loin d'être prête à investir des sommes pharaonique pour récréer, pâr exemple, le Caire d'avant guerre. Par contre, deux paragraphes ça ne coûte presque rien hé
