Je viens de la lire.
On découvre dans cette nouvelle les thèmes chère à Maxime Chattam qu'il a par la suite approfondis dans la saga Autre-Monde. L'idée d'une conscience de la nature et de l'être humain qui n'est que locataire de la planète mène ici à une fin plus heureuse puisqu'un sursis semble être accordé alors qu'Autre-Monde décrit la reconstruction de l'humanité après une tempête dévastatrice. Comme une punition pour tout le ma fait.
La place des enfants est toujours très importante : ils représentent l'innocence qui n'a pas encore été salie par le cynisme (cynisme au sens moderne, pas Antique qui a une connotation beaucoup plus positive)des adultes égoïstes et violents. Le messager, donc, devrait délivrer cette histoire aux hommes et leur faire comprendre qu'il n'est peut-être pas trop tard pour changer de comportement, mais qu'ils sont passés près du point de non retour. C'est le visage d'un enfant qui fait comprendre à Gaïa (puisque c'est son nom) que l'humanité pourrait finalement ne pas avoir crée que de mauvaises choses.
Deux choses restent en suspens : 1) le messager sera-t-il reçu en héros ou sera au contraire fustigé (la dernière fois que ça c'est vu, ça s'est terminé en crucifixion, rappelez-vous

)
2) les hommes ont-ils changé de comportement ? Cette nouvelle date de 2001, Autre monde commence en 2008. Il semble que la conception de l'humanité vue par Maxime Chattam ne se soit pas vraiment améliorée pendant ces sept années vu comment les choses se terminent (ou commencent) dans Autre-Monde.