de Antoine le Lun 10 Mar 2014 12:01
D'accord, sauf que le temps est une monnaie beaucoup plus égalitaire que l'argent tel q'on le connait chez nous : le temps, tout le monde en a, alors que l'argent...
De plus, dans le roman, on insiste beaucoup sur le fait que cette "monnaie" peut facilement être échangée et donc l'accent est mis sur le côté solidaire des choses : on hésite moins à aider de sa personne en donnant un coup de main qu'en participant financièrement aux choses (on a tous aidé des amis à déménager, mais sortir vingt centimes de sa poche pour aider un inconnu...)
Mais je crois que plus que de montrer qu'une société tombe toujours dans les mêmes travers, je me demande si au fond, la véritable question à se poser, n'est pas : Et si en fait, c'était l'évolution naturelle d'un système économique et social ?
Autre-Monde critique vivement les agissements des adultes qui mènent à la tempête, mais le message est peut-être qu'il est tout simplement inévitable de tomber dans les mêmes schémas. L'organisation d'un grand groupe de personnes devrait forcément mener à une hiérarchisation et donc à des inégalités ? C'est un constat encore plus pessimiste mais c'est là que semble nous mener la saga. Les valeurs initiales des pans sont-elles impossibles à tenir ?
Alors peut-être qu'il faut en tirer non pas un conseil, mais une recommendation : nous devons à tout prix sauvegarder notre enfance, c'est l'unique but qui ne lus mènera pas à une vraie tempête.