Bon, je reviens avec une autre idée, enfin, plusieurs, dites moi ce que vous en pensez...
En partant de l’observation que Balthazar est mi-homme, mi serpent, que son magasin se trouve dans l’antre du Dragon…
En observant également que la Reine des cyniks se trouve au sud, là où le ciel est rouge…
Voici ce que l’on peut trouver dans différents documents :
• « Par extension de sens, des traditions similaires présentes dans d'autres religions, prophétisant le retour ou la venue d'une divinité instaurant un règne souvent précédé de phénomènes extraordinaires ou de calamités, sont parfois également appelées millénarisme »
les eclairs, la tempête … arrivée d’une divinité d’un nouveau règne ? qui dit règne dit Roi ou/et Reine…
Qu’est ce que le Millénarisme ?1) Le millénarisme, ou chiliasme, soutient l'idée d'un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l'Antéchrist et préalablement au Jugement dernier.
donc fin d’un règne de 1000 ans et début d’un autre après le Jugement dernier… jugement nous fait penser à Mâat, sa Plume etc (voir precedemment)... Matt serait il ce messie?
Apocalypse de Jean • 20:1 Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans sa main.
• 20:2 Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.
Pour rappel, Balthazar est mi-homme mi-serpent et son repère se trouve dans l’antre du Dragon… si on traduit , on peut donc comprendre « Satan dans le repère du diable »
Allons donc voir la définition du diable :
« Le Diable (latin : diabolus, du grec Διάβολος signifiant jeté à travers ou expulsé) est l'esprit ou le principe du mal selon les religions abrahamiques. Dans la tradition chrétienne, il s'agit d'un ange déchu. Contrairement à une croyance populaire, provenant en particulier du manichéisme, il n'est pas l'opposé de Dieu, comme le dit Priscillien, car en tant qu'ange, il est et reste une des créatures de Dieu. Il représente la personnification du mal, personnification qui apparait au VIe siècle av. J.-C.. Son aspect varie entre l'homme et l'animal réel ou imaginaire (ours, bouc, dragon, rapace, etc.), le plus souvent aux traits hideux et repoussants »
De cette définition, on peut donc penser que si
Adam et Eve ont été expulsé du jardin d’Eden, on peut donc imaginer qu’ils sont un peu le « diable » (littéralement expulsés », et donc que l’homme, descendant d’Adam et Eve possèdent donc le diable en eux au même titre qu’ils sont les enfants de dieu : donc lutte entre bien et mal permanente.Allons plus loin dans les recherches :
Le panthéon égyptien fournit deux divinités dont la contribution à ce qui va devenir le diable est significative. D'une part Anubis, qui règne sur le royaume des morts et porte des attributs que l'on retrouvera chez le démon chrétien : le caractère mi-homme, mi-bête ou la queue. D'autre part, Seth, dont l'une des formes est un serpent et qui pourrait avoir donné sa couleur rouge à Satan.
La mythologie grecque a profondément marqué la représentation du démon du Nouveau Testament, en particulier à travers Hermès (le messager des dieux est en effet également le dieu des voleurs et celui qui mène les morts dans l'inframonde) mais surtout son fils, Pan.
Satan héritera en outre de sa dimension de personnification de l'érotisme. En particulier, sous l'influence d'Augustin d'Hippone qui voit dans la recherche effrénée de l'érotisme un obstacle à la vie de l'âme, les artistes se tourneront vers Pan comme source d'inspiration pour la représentation d'un démon qui en faisant paraître les séductions terrestres comme des absolus, détourne de la vie spirituelle.
Nous avons vu plus haut un extrait de l’apocalypse selon Jean, allons voir d’un peu plus près :
Apocalypse
Le livre des révélations, également attribué à Jean expose la vision la plus saisissante du diable, et on y trouve l'unique récit d'un affrontement cosmique de la Bible (chapitre 12). Le démon y prend l'aspect du monstre le plus effrayant :
« Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. »
Le récit se poursuit avec le combat entre le diable et ses démons d'une part et les anges commandés par Michel d'autre part. Chose unique dans le Nouveau Testament, concentrant par ailleurs son attention sur l'aspect tentateur du démon et son rôle de corrupteur de la nature humaine, le monstre de l'apocalypse est responsable des catastrophes naturelles, à l'instar des déités pré-judaïques. La bête est vaincue, enchaînée en enfer pour mille ans :
« Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.
Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations, jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu'il soit délié pour un peu de temps.
[...]Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison.
Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre[…]
Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. »
Apocalypse 20.2-10
D'un point de vue théologique, le diable est considéré comme un ange révolté contre Dieu, déchu et précipité en enfer (sur terre), qui pousse les humains à faire le mal. Si certaines traditions considèrent que le mal vient aussi de Dieu, et que le diable n'est qu'un de ses aspects ou de ses agents, la plupart lui donnent une dimension autonome. Dans ce cas, selon certains, Dieu laisse dans une certaine mesure le champ libre au diable, tout en conservant la possibilité de le réenchaîner, alors que pour les Manichéens la lutte entre ces deux forces ne peut être arbitrée que par l'Homme.
Pouvons nous imaginer ainsi que :
1) Balthazar : queue /serpent/ Dragon = diable/Satan : allégorie du mal chez l’homme
2) Reine des Cyniks : ciel rouge, scararmés rouge, femme (donc responsable en partie du mal cf Eve, Pandore,
Luna nous disait qu'elle possédait la beauté du diable) = Satan, diable
3) Que les Pans sont le symbole de la place de l’homme : à la fois enfants des dieux du mal et du bien… et quand on voit que l’érotisme est associé à Pan, que peut on déduire de cette non mixité sur l’île des Pans..
Donc, mon idée :Nous sommes sur Terre, donc au sens littéral en enfer.
Nous descendons d’Adam et Eve, expulsés (sens littéral : diable). Eve est « fautive », de ce sort, ayant commis la faute… elle représente « le mal.
Le millénarisme est échu, le diable peut enfin sortit de son enfer , et pour obtenir le « règne », doit passer au jugement dernier. Ne se pourrait il pas que Matt soit l’être innocent,( fils de d’un homme et d’une femme qui se déchirent pour la garde mais peut être au final bien plus) qui puisse en toute liberté exercer son libre arbitre pour le « jugement dernier », choisir entre le bien et le mal… sous l'oeil du juge Maât ( métaphore de la garde de Matt pour père ou mère avec la garde du pouvoir pour le bien ou le mal???)
Cette idée expliquerait l’anagramme « Père au Nord », la mère serait la reine des Cyniks (femme = mal)
En allant par là, qu'est ce qui est mal? Ce qui est immoral? qui ne répond pas aux codes... allez jeter un coup d'oeil ici ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/CynismeIl me semble que le message est déjà présent dans le roman en fait, j'ai une vague idée ...à votre avis?