Je dépoussière le topic (que voulez-vous, c'est le boulot des p'tits nouveaux !) bon, bref, mes impressions sur Prédateurs... Vaste programme !
Pour commencer, je dirais que ce qui m'a le plus bluffée c'est la psychologie du tueur et des personnages principaux. Un vrai melting-pot d'écorchés vifs ! Et puis, il y avait cette sensation surprenante d'être au coeur de l'enquête, d'être l'ombre qui suivait les protagonistes et prenait des notes sur tout.
Je n'ai pas lu beaucoup de livres de MC, mais peut-être que les livres avec Brolin donnent aussi cette impression ?
Ensuite, j'ai accusé à tour de rôle Matters, Ann et Frewin durant toute ma lecture, et sur la fin, les membres restants de la PM, je ne sais plus lequel a dit à plusieurs reprises "c'est peut-être l'un de nous"...
D'un autre côté, j'avais, comme une idée fixe, que le tueur était une femme. Pourquoi ? Parce que ça me semblait la meilleure façon d'attirer un homme sans qu'il ne se méfie. Mais comment une femme viendrait à bout de tels actes de barbaries ? Grâce à un complice... Donc je chassais à travers les pages un couple morbide et mortel. Sauf que mine de rien, comme le rappelait si bien Frewin : ça ne collait pas.
Et voilà qu'au final, le point commun des victimes (autre qu'elles soit toutes des militaires) soit qu'ils sont
! Surprise ! Je l'avais pas vu venir celle-là (je vous rassure, c'est pas la seule fois, c'est bien simple, je me suis faite balader pendant tout le bouquin !)
Je vais m'arrêter sur deux dernières choses : d'abord la qualité des descriptions, pour avoir un ami ex-militaire qui m'a vaguement parlé de quelques unes de ses missions à l'étranger... je dois dire que j'ai "ressenti" des choses proches de ce que j'ai pu "lire" dans le regard de cet ami, des choses indéfinissables selon moi. Ensuite, je regrette qu'on n'ait pas eut plus d'information sur Matters et la relation qu'il avait avec Frewin. J'aurais aimé savoir ce que Frewin ressentait clairement pour Matters, il semblait avoir toujours peur pour lui et voulait le protéger. Le considérait-il comme une sorte de fils ? Ou voyait-il en lui ce que lui-même était avant ? Et dans ce cas, est-ce qu'il le protégeait pour l'empêcher de devenir comme lui ? (Comme une façon de se racheter, et de sauver l'enfant qui vit en lui-même ?)
Voilà voilà... Je m'arrête là parce que sinon, demain à 17h j'y suis encore !