Bonjour...
Kemper Boyd a écrit:Dans le style déjà . J'ai trouvé ça trop répétitif et surtout cliché. Le désir entre Craig et Ann n'est quand même pas exploité très finement et les scènes de profiling sont bien loin du niveau de celles qu'on trouve dans la Trilogie. ("Il est retord, pervers et intelligent, il joue avec nous...").
Ce n'est pas du Zola, mais quand j'achète un Chattam, je ne m'attends pas à du Zola non plus... Style cinématographique : phrase voire paragraphe brefs, nombreux retour à la ligne, très descriptif, qui me tient en haleine, qui me donne des sensations fortes, et je suis incapable de le lâcher... Au delà du style, me faire vivre des sensations, me laisser bien ou mal à l'aise, c'est ce que j'attends d'un bouquin...
Même et surtout dans la vie réelle, les débuts d'une histoire d'amour ne sont pas toujours très fins... Et comme l'a dit Sacha, Brolin est profiler de métier c'est pour cela qu'il explique mieux les profils psy, c'est son job ; pour Craig, c'est plus de l'intuitif...
Kemper Boyd a écrit:Les meurtres ultra-violents ensuite sont gratuits. Alors que dans la Trilogie, on avait des mise en scène fouillées et portées par la psyché du tueur, ici, on a l'impression d'avoir à faire à un tueur désorganisé banal.
De nombreux tueurs en série sont également désorganisés... ils ont une cause (que nous connaissons également dans ce roman), mais le choix des victimes peut être parfois aléatoire... Cependant, tuer une famille entière n'est pas si innocent dans le cas de notre tueur... et d'autres choix étaient réellement des choix...
Kemper Boyd a écrit:Autre reproche, l'action n'est pas assez située. Perso, je me suis senti beaucoup trop myope car il n'y a pas assez de description de décors et beaucoup trop de description de ressentis et d'états d'âmes.
Moi c'est l'inverse !!! comme quoi...
J'expliquais que ce soit disant évenement a temporel et a spacial nous démontrait que la violence est là ... quelque soit les circonstances... Chaque jour nous luttons contre nos propres violences liées à notre histoire personnel et cet ensemble d'histoires font parfois la Grande Histoire... et enfin, je trouve que ce fond de guerre permet aussi de mettre en exergue que ce n'est pas le Mal de l'Histoire avec un grand H qui est à l'origine du Mal de l'homme... mais bien notre propre mal...
Kemper Boyd a écrit:En attendant le prochain.
Oui, oui, oui....