J'ai fini aussi...
Comme vous replongée dans l'ambiance du soldat Ryan...
Epoustouflant de ne pas employer le mot de débarquement, Normandie... alors que tout fait penser à juin 44.. Une histoire située ni dans le temps, ni dans l'espace, peut être pour dire que le Mal est a-spacial, et intemporel....
J'avoue que j'ai eu du mal parfois à lire, les descriptions étaient vraiment gores...
Sinon, j'ai apprécié cet étau qui se resserrait peu à peu... Limite façon 10 petits nègres... (bon, je sais, c'est une mauvaise comparaison...)
mais tout survivant pouvant être un assassin potentiel...
Il est vrai que la fin n'est pas aussi forte que celle des arcanes, mais je la trouve profonde, comme pourraient l'etre les racines du Mal...
J'y retrouve des similitudes avec l'Ame du Mal... Le Mal peut trouver une origine dans notre passé, notre prime enfance...
Pas véritablement surprise sur l'assassin, mais pas deçue non plus, car il faut le reconnaitre, à la lecture des pages, j'évoluais pas mal sur l'identité de l'assassin, comme les deux héros...
J'ai remarqué aussi Brolin sur la liste !
Quelques reflexions en désordre, qui viennent très vite après que j'ai refermé le livre...
- j'ai été touché lorsque MC enpmloie le terme de "Troc" en parlant de la guerre, en le qualifiant de plus misérable je crois...
- Ce parallèle entre guerre externe et guerre interne peut aussi renvoyer à soi... on a toujours nos petites guerres externes, nos rapports avec les autres, et nos propes combats internes, nos jardins secrets... pas toujours jolis jolis...
Le seul truc qui m'ait manqué, ce sont les petites notes de l'auteur à la fin du roman auxquelles je m'étais habituées...
Je reviendrais plus tard, surement pour une analyse après avoir digéré le bouquin... Là , c'est vraiment à chaud !