Bon, ça fait un bon moment déjà que j'ai fini "Prédateurs" et que j'éprouve trop de choses, que j'ai trop de choses à dire, pour....pouvoir les écrire...
Mais bon, concernant votre déception sur l'identité du tueur....ben j'ai quand même envie de réagir, surtout en lisant ça....
Kemper Boyd a écrit:Alors oui, je ne m'attendais à Ribsi. De ce point de vue là , on peut dire que c'est malin, sur le point de vue de l'intrigue.
Mais du point de vue de l'ensemble du roman. Est-ce que ça s'imbrique dans le propos que MC nous soutient?
Est ce que ça a quelconque sens, d'un point de vue thématique, que Ribsi soit le tueur?
Bah moi, j'm'y attendais....
Depuis que Craig dit que le tueur s'est senti suffisamment mis en danger par la PM pour cesser de tuer pendant six mois.....
Tout simplement...
Là , je te l'accorde, Kemper, maxime a été un chouà¯a répétitif....Mais pour quelle autre raison que celle de nous mettre sur la bonne voie ?
A ce moment du récit, les membres de la PM ne s' "inter-soupçonnaient" pas réellement...En tout cas, pas encore au point d'inquiéter vraiment le tueur....
Le seul à pouvoir s'être senti surveillé, soupçonné.... C'était Risbi, de par l'attitude d'Ann qui cherchait à rassembler des informations sur les membres de la compagnie.....
Bref, je m'y attendais comme pour "Maléfices" mais, et toujours comme pour "Maléfices"....il a réussi à créer le doute....sur la fin....il a réussi à faire en sorte que je me dise..."j'me suis plantée, c'est quelqu'un de la PM"
Et puis non, en fait c'était bien Risbi.....
Donc, perso, je ne suis pas du tout déçue par l'identité du tueur....
Vous trouvez réellement, vous, qu'on ne savait rien de ce personnage ? On en connaissait pourtant l'essentiel...Juste ce qu'on avait besoin de savoir....
On savait que, de toute cette compagnie Raven, c'était l'individu qui était censé être le plus empathique.....le plus sensible...
Une âme pleine d'empathie puisqu'il était capable de trouver les mots justes pour décrire les sentiments de ces "grosses brutes" dans les lettres qu'il écrivait en leurs noms..... Une âme empathique puisque les autres membres venaient se confier à lui, lui raconter leur vie, lui demander de les comprendre et de retransmettre ces sentiments, ces émotions à leur famille....Un homme capable de comprendre ce que peut ressentir une femme quand un homme devient disons...un peu trop...pressant....(cf quand ann est dans la tente et "oublie" les papiers)....
Un tueur en série qui est censé tuer pour pouvoir s'exprimer, qui ne peut communiquer que par le "langage du sang", un tueur en série forcément dénué de toute émotion, de toute empathie pour pouvoir aller jusqu'au bout de ces meurtres si profondément gore et sordides....
Et.......un homme décrit comme quelqu'un d'empathique, sensible, lettré, sur qui beaucoup de soldats comptent pour pouvoir communiquer avec leur famille, leurs proches....un homme qui connaissait tout des autres membres de sa compagnie....suffisamment pour créer de fausses pistes...
Après, kemper... à ta question sur le sens de l'identité du tueur sur la thématique et sur le fait de savoir si ça s'imbrique dans le message que maxime tente de faire passer....
Bah oui...ça s'imbrique quand même drôlement bien.... De quelle manière peut-on mieux souligner ce message sur le paradoxe de nos sociétés.....Sinon précisément par le choix de ce tueur ?