On voit que Risbi cherche à maintenir une image d'homme ouvert aux autres (il aide les autres à écrire leurs lettres, il les écoute), mais c'est parce qu'il est intelligent (et non pas "sauvage"). Il sait que mettre son intelligence au service de ses pulsions est primordiale si il veut pouvoir continuer ses massacres sans être découvert trop tôt. Il est violent, mais ne laisse pas ses pulsions le contrôler. Il aime le contrôle qu'il a sur ses victimes, mais aussi sur la PM qu'il mène en bateau (jusqu'au point de se faire passer pour mort ou presque pendant longtemps afin que la PM relâche un peu ses efforts).
Comme je l'ai dis dans un autre post j'ai plus ou moins comprit que c'était Risbi avec la coup des traces de pas (j'avoue que je me posais des question sur Ann, mais je n'ai donc pas été surprise par le coupable), et je pense que ce n'est pas illogique que ce soit lui.
Cet homme est probablement assez incompris, il oscille entre deux personnalités qui cohabitent plus ou moins bien en lui et la guerre lui a donné cette "liberté" dont il avait besoin, avec toute l'ambiguà¯té et le paradoxe que cela soulève...
Quant à la force physique, je pense en effet que aux vues de son état psychologique et de la situation, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il ai réussi à faire tout ça même si ça demande de la force physique. On peut voir par ses crimes qu'il est très intelligent et qu'il a mit cette intelligence au service de ses crimes, et il l'a sûrement mise au service aussi, de la « confection » de ses crimes, ce qui peut lui permettre de contre balancer un physique moins avantageux que certains de ses compagnons. Et puis il savait qu'en faisant des crimes aussi physiques il orienterai la PM vers les hommes forts de la compagnie, et serai donc mit à l'écart. Et sa logique va jusqu'à chausser des bottes trop grande pour garder cette continuité dans ses actes.
Dans la trilogie, la psychologie et les motivations du tueur étaient toujours très développées et le message....un peu plus sous-jacent.
Or, avec "prédateurs", il inverse ce schéma. (franchement, perso, j'trouve que c'est du grand art...) La complexité de la psychologie du tueur apparait en filigrane et la portée du message, quant à elle, peut difficilement être plus développée, plus explicite. Certains ont d'ailleurs trouvé que cela alourdissait le texte...
Je suis tout à fait d'accord avec toi lucas!
Ce que j'ai trouvé intéressant après avoir fini le livre c'est que après la trilogie on avait l'habitude d'être plongé dans la tête du tueur, du coup des qu'un des personnage fait part de sa névrose on se dit, "bon c'est lui, on est dans sa tête la, c'est parti!" (oui bon ça c'est moi en tous cas

Bon j'ai sûrement répété des choses déjà dites...
