J'ai apprécié cette nouvelle pour son aspect très poétique, même si elle ne m'a pas tant marqué que d'autres avant elle (Grégory Harville ou Le messager pour ne citer que les plus puissantes). Elle se lit vite mais est très émouvante de par son sujet, et le titre est juste parfait, dévoilant toute sa subtilité à mesure de la lecture.
Elle m'a beaucoup fait penser à d'autres références. Le messager, comme indiqué par Mélania justement, pour l'idée
Spoiler :
d'un monde qui tourne à l'envers. Une autre similitude avec cette nouvelle est la difficulté à visualiser l'une des phrases. Alors que Le messager m'avait perturbé avec sa phrase "Ce matin là, le soleil se coucha", c'est ici "La mémoire du futur s'efface à mesure qu'il devient le passé" qui m'a donné du fil à retordre, nécessitant quelques relectures pour bien en assimiler toute le sens (vous l'avez ? ).
D'autres références récentes auxquelles ce texte m'a fait penser :
Spoiler :
- Tenet, pour le côté va et vient de l'histoire, qui se vit à double sens - Dark, pour le côté cyclique de la vie, et où le début est la fin, et la fin est le début.