Styx a écrit:
Si je peux me permettre, on argumente lorsque l'on veut défendre sa position. Si on aime cette nouvelle nous ne sommes pas forcés d'argumenter, également si on ne l'aime pas.
Comme le disait justement Eska un peu plus haut, on parlait de la banalisation de la violence. Je pense que dans ce cas précis, c'est vital d'argumenter. Ce n'est pas la question de défendre une position. C'est de comprendre comment on peut en arrive là. Bria utilise un mot parfait pour exprimer cela : obscénité. Comment peut on utiliser ce genre d'obscénités sous prétexte de me faire partager une expérience littéraire ?
Ça ne fait certainement pas de toi un psychopathe si tu aimes cette histoire. Mais plutôt un témoin passif de cette violence. C'est difficile de savoir sur quel pied danser à ce niveau d'ignominie. D'un côté on va te dire que c'est la réalité, ni plus ni moins. De l'autre on va te dire que ce n'est pas bien grave puisque c'est de la fiction.
Encore une fois, tiendrais-tu le même discours si à la place d'une "blondinette", c'était un petit garçon qui aurait été accroché par le tueur ?
Parviendrais-tu encore à pouvoir exprimer du plaisir en parlant de sa lecture ?
Contrairement à certains d'entre vous, j'ai trouvé cette nouvelle fraîche. Rentrer dans la tête du tueur, ok ça s'est déjà vu, mais en restant correct, il ne faut pas glorifier ça....et pourquoi pas? Violence gratuite? Ok, j'admets que pour le coup, je trouve que Maxime s'est donné à coeur joie de nous pondre une nouvelle qui soit le plus trash possible, pareil à un ado qui veut amuser ses copains
L'intervention d'Eska n'est qu'un exemple hein mais j'ai du mal à associer la lecture de la nouvelle de MC avec ces mots.
La banalisation de la violence, elle n'est pas que à la tv, ou dans les rues sombres hein. Elle est là, portée de nos mains et de nos yeux. La banalisation de la violence, c'est ce qu'on en fait à notre humble niveau.
Je pense qu'il manque à cette nouvelle un post face de l'auteur ou une préface de l'éditeur.
Après, j'ai de leçon à donner à aucuns d'entre vous. Ni à MC. J'exprime juste avec des mots le mal au bide que cette nouvelle a provoqué en moi. Et je revendique le droit à ne pas avoir à lire ce genre d'obscénités sans en être averti avant lecture. Juste ça...
Ça me fait penser au film Irréversible. Il y a les pros et les antis. Je ne suis dans aucun des deux camps. J'ai choisi de ne jamais me retrouver devant ce film. J'aurai aimé qu'il en soit de même avec l'histoire de Maxime. Je revendique juste le droit de ne pas lire de la pornographie gore caché dans un recueil de nouvelles policières.