de damshm » Ven Oct 16, 2009 2:51 pm
J'ai apprécié cette nouvelle. Si l'histoire n'a en elle même rien de transcendant à mon avis, la réflexion apportée et la forme de la narration sont vraiment intéressantes.
Selon moi, le message est, comme cité précédemment, une demande d'ouverture aux autres. Gregory est un peu l'ensemble des gens que nous croisons dans la rue, sans un regard ou une pensée. Ces gens qui ont leurs problèmes mais auxquels on ne pense pas, concentrés que nous sommes sur les notre. De plus, on remarque que MC a déjà travaillé sur cette réflexion dans "Le Mal", avec une partie du dialogue sur cet aspect du nombrilisme humain.
Nous sommes tournés vers nous et nos proches, naturellement, n'ayant pas assez à offrir pour l'humanité toute entière, mais il arrive que certaines personnes, n'ayant pas de proches assez proches pour penser à eux soient les seuls conscients de leur existence. Ce sont eux les Grégory Harville de notre monde. Nous les croisons, les voyons, entendons les bruits de leurs pas sur le sol, mais ne cherchons pas à en entendre plus.
Cette œuvre m'a vraiment bouleversée, car elle explicite cette part de nous que nous connaissons, mais que nous feignons d'ignorer, en utilisant le concept de fatalité pour la justifier.
Le modo ne flood pas, il anime !