Je pense que c'est à chacun de nous de faire des efforts pour rendre le monde qui nous entoure meilleur.
Bien entendu, 30 ans que mes parents habitent le lotissement et la fête des voisins est toujours une fête, parfois on s'en fait une mini juste entre les maisons proches parce que ce sont des amis avec qui on a grandi, avec qui on s'est entraidé pour des travaux divers ou de grande envergure, etc.
En ville, bien sûr que l'on ne va pas dire bonjour à tout le monde, et encore moins sourire aux gens (une femme qui sourit à un homme lui donnera du bonheur pour la journée, un homme qui sourit à une femme l'épouvantera chaque fois qu'elle refera le même trajet...). Mais même en ville nous vivons dans un cadre, et même dans des grandes villes nous sommes capable d'avoir ce cadre : je dis bonjour aussi aimablement que possible à tous les gens que je croise dans mon immeuble, que ce soit le livreur de pizza, la famille du dessus ou la concierge. Parfois, il en faut peu pour lancer une discussion avec les gens comme ça et ainsi apprendre à les connaître, après tout, nous habitons la même maison...
Au-delà de l'immeuble, ce sont les commerçants avec qui on se salue quand on se croise dans la rue, du vendeur de kebab à la pharmacienne. Bien sûr, cela nécessite une certaine fréquentation des commerces, mais ce n'est en aucun cas une attitude pour vendre, surtout quand on voit le nombre de vendeur qui tirent la gueule dès qu'on passe la porte de leur magasin...
Bref, j'aime mon quartier parisien qui brasse quand même plusieurs millions de personnes par an avec les salons à proximité, parce que j'ai réussi à me faire connaître de certaines personnes.
Autre exemple.
Tous les matins pendant plusieurs mois, en remontant la petite rue qui me menait au boulot, je croisais un gardien du quartier qui amenait les poubelles des immeubles jusqu'au point dédié. Pendant plusieurs mois nous nous sommes regardés à chaque passage, sans rien se dire, attendant que l'un ou l'autre se lance. Et puis un jour, un bonjour est sorti. Et depuis, chaque fois que l'on s'aperçoit dans la Cité, il me fait un grand signe pour me saluer.
Voilà, une fois de plus, il suffit d'un mot, d'un seul, pour tout changer, aussi bien pour soi que pour les autres...
Mais je suis peut-être hors-sujet...