Ce qui est intéressant, c'est de noter que notre auteur ne se cantonne pas à un genre.
Dans la trilogie, Maxime Chattam explore les tréfonds de l'âme humaine, autour de la question du mal et de comment on peut y basculer. Là il campe des personnages vraiment intérressants, et recherche tous azimuts pour essayer de comprendre, l'origine du mal, ses fondations. La démarche est assez originale, en plus d'être très bien écrite.
Dans le Sang du Temps, l'auteur change de thème et s'attaque à 'la vérité', dans le sens où personne ne la détient; chacun croit en sa vérité, et lorsque l'on recherche 'la' vérité, on recherche en fait celle que l'on est le plus à même d'accepter...
Enfin, les Arcanes. Encore un 'virage', même s'il y a quelque part une certaine recherche de la vérité. Mais l) il s'agit tout de même de comprendre que tout ce qui arrive à Yaà«l peut arriver au citoyen lambda; au delà de l'histoire mondiale et du complot, des moyens d'êtres pistés et de la technologie, j'y vois moins un roman à tendance géopolitique qu'une démonstration que ... personne n'est à l'abri.
En fait, il ne s'attache pas à un genre, comme l'a fait M. King par exemple (beaucoup de respect pour cet homme là , ne vous y trompez pas), mais explore du mieux qu'il peut des thèmes, des questions au fur et à mesure de l'évolution de sa propre vie, de ses rencontres ...
Ce qui revient à chaque fois, en revanche, et qui retient tous les lecteurs, c''est son écriture, le rythme qu'il impose, et la construction de ses intrigues au millimètre qui vous emmène exactement là où il veut. C'est ce que j'apprécie le plus.
Et puis j'ai beaucoup de respect pour l'énorme recherche documentaire qu'il y a autour (avant) tous ses romans: pensez, cinq ans pour les arcanes, il me semble. Cinq ans de recherches !
Bien sûr, tout cela n'engage que moi
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