[SPOILER] In Tenebris : Pourquoi ce chef d'oeuvre ?

tout ce que le second opus vous inspire.

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Messagede D_J » Ven Mar 03, 2006 10:51 pm

Pour changer, mon préféré. Et j'ai une raison tout trouvée : Les phrases occultes/sectaires dans une salle de bain emplie de cadavres...rien que l'intrigue de départ a réveillé en moi l'envie boulimique de dévorer le livre et de sucer l'encre qui le maculait... :amour:
" Les deux plus grandes inventions de l'homme : Le lit et la bombe atomique. Le premier fait tout oublier, le deuxième fait tout disparaître." Bukowski.
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Messagede darkstorm » Mar Mar 28, 2006 12:45 pm

Emeline a écrit:In tenebris est aussi mon préféré !!!

- J'adore tout d'abord la critique de la société de CON-sommation et il y a une citation qu'il me plait beaucoup de citer :

Vous voyez la foule. Les gens. Des troupeaux entiers de consommateurs. Ceux-là  même qu'on appelle les humain, vous savez, ceux qui sont au sommet de la chaîne alimentaire, les maîtres du monde. Entre-nous, vous trouverz qu'ils font maîtres du monde, vous, tous ces abrutis dans les galeries commerçantes ? A bafrêr, à  dépenser tout le fric qu'ils vont devoir retourner gagner des le lendemain matin. A jeter leur déchet n'importe où, en vrais parasites sur cette terre.

Voilà , en plus, le discours final de Murdoch toujours sur l'homme et la société de consommation m'a glacé le sang et il faut bien avouer que je suis plus ou moins d'accord avec lui... Il est a noté les victimes et leur code barre dans le cou !

- J'ai beaucoup aimé Brolin dans ce livre car il est très blessé, très mélancolique et il continue plus que jamais ses analyses psychologique, son profilage est plus important, plus profond, plus...comme je l'aime
!

- J'ai aussi adoré la rencontre entre Brolin et Annabel... La rencontre entre deux âmes solitaires et mélancoliques qui se comprennent sans se parler ! Chacun sait ce que l'autre ressent.... Je rêve d'un amitié comme celle-ci !

- J'aime bien aussi la cour des miracles, j'avais l'impression d'y être...

- Un seul problème avec ce livre : il m'a beaucoup coupé l'appétit... Quand vous êtes en train de le lire et que d'un seul coup : "Emeline, à  table", vous descendez et vous trouver dans votre assiette de la viande rouge...


Au coeur d'une grande ville, un homme dit à  une femme «Observez autour de vous et dites-moi ce que vous percevez »
Elle tourna le regard vers la crête hérissée des immeubles de la cité. Ils grimpaient vers les nuages à  la manière de fusées titanesques, fourmillant d'activité. En face, la ligne grise du métro et de ses grues était plongée dans une délicate brume d'hiver. Derrière la femme, la colline montait en pente raide, on ne distinguait plus la terre, ni les arbres, il n'y avait plus que les constructions humaines jaillissant de toute part, qui lui firent l'effet d'une case de Monopoly saturée. La voie express ne désemplissait pas : un ruban polluant et bruyant. La jeune femme avait fait un tour complet sur elle-même. Le clapotis l'attira. Des sacs plastiques flottaient sur l'eau, semblables à  des méduses industrielles. Plus loin, un bidon vide jouait avec la surface à  côté d'un préservatif. L'homme était partout. Le conquérant victorieux d'une terre qui n'était pas en guerre.
La femme releva vers l'homme un regard blessé. Sa voix fut douce.
« Je ne sais pas? un paysage morne ?
L'homme cligna lentement les yeux. Il parla avec une totale absence d'émotion, un simple constat.
« Ca, c'est l'apparence : l'industrialisation, la pollution, mais au-delà  vous voyez ce que tout être contemple dés son réveil : la consommation. A outrance. Partout, toujours plus. Les publicités prolifèrent, avec encore plus d'études pour les rendre plus sournoises, pour améliorer leur impact. Ce que vous voyez tous les jours, c'est un monde qui ne vit plus que par le marketing, par l'étude de la communication, et pas dans un but philanthropique, oh non, c'est dans l'idée d'améliorer la consommation. Cette société n'évolue plus que dans ce sens. Dans tous les domaines, même la religion, regardez, aujourd'hui les croyances ne sont plus des convictions, mais des choix ! Les magazines vous dressent des tableaux comparatifs avec les défauts et les avantages de chacune, et son se choisit une spiritualité, quitte à  en changer plusieurs fois au cours de sa vie. La religion devient un moyen de mieux vivre, de mieux appréhender sa condition de mortel, on ne vit plus pour un Dieu, on y croit pour soi, et on vous le vend comme une forme d'anxiolytique spirituel, adapté en fonction des goûts.»
La femme s'adossa à  l'un des piliers du ponton, attendant de voir où voulait en venir l'homme.
« Nous ne nous construisons plus pour respirer un air pur, continua-t-il, pour aimer et jouir du peu de temps que nous passons ici-bas en étant en harmonie avec l'essence de la vie ; non, peu à  peu, nous glissons vers un modèle synthétique. Nous nous robotisons ; les êtres se font de plus en plus au travers de ce qu'ils possèdent, du temps qu'ils consacrent à  leur emploi avant de disparaître. Regardez autour de vous. Qui écoute-t-on ? Qui dirige cette société ? A qui obéit-on ? Aux consommateurs. Aux productifs. Aux conformateurs. Aux robots de cette terre. »
Un sourire amer lui écorcha les lèvres. La femme secoua la tête, elle partageait le fond de son discours, mais il en rajoutait tout de même, elle l'interrompit :
« N'exagérez pas, on n'est pas dans un film de science-fiction !»
« Non parce qu'il y'a un siècle ou deux, un roman qui aurait raconté ce que le monde est aujourd'hui aurait été considéré comme une absurdité, une horreur impossible. Vous trouvez que j'en fais un peu trop, n'est-ce pas ? Pourtant tout ça est vrai. Autrefois, l'homme vivait ou survivait pour avoir des enfants, pour aimer une femme. Les anciens systèmes étaient basés sur une pyramide, en haut il y avait les dominants, peu nombreux, et en bas les dominés.
Ces derniers étaient exploités, souvent utilisés comme de la chair à  canon, l'espérance de vie était courte, ils cherchaient leur bonheur dans les choses simples de l'existence, aimer et être en vie. L'essentiel.
Ceux d'en haut avaient le pouvoir, parfois peu, parfois beaucoup. Et ils avaient le temps. Le pouvoir et le temps les rendaient exigeants, ils voulaient toujours plus, plus de terres, plus de villes, plus de femmes, plus de dominés, c'était un monde de guerre? Aujourd'hui on a changé tout cela. On a voulu donner un peu de pouvoir à  tous, et ce pouvoir s'accroît à  mesure que l'on donne de son temps à  la société. Et l'homme continue d'en vouloir plus, toujours plus, il tombe dans une spirale frénétique. On a remplacé les guerres quotidiennes par le travail, les batailles font toujours autant de victimes, mais elles sont moins visibles. Ces guerres d'aujourd'hui ne tuent presque plus d'hommes, elles tuent l'humanité.»
« Elles font de nous des machines »
La femme frissonna. C'était la première fois qu'on mettait des mots sur ce sentiment croissant qui l'habitait. Cette impression que, peu à  peu, le monde glissait. Elle se fit pourtant l'avocat du diable :
« Je crois que vous noircissez le tableau, ce monde rend heureux beaucoup d'hommes et de femmes, contra-t-elle.»
« Evidemment. Vous connaissez l'histoire de la grenouille que l'on trempe dans l'eau bouillante, je présume ? Aussitôt mise à  l'eau la grenouille en sort d'un bond. En revanche mettez-la dans de l'eau froide avec un décor qui préserve les apparences pour qu'elle se sente dans son environnement, et faites monter progressivement la température de l'eau, tout doucement. La grenouille ne bougera pas, même lorsque l'eau sera bouillante, et il sera trop tard.»
Il engloba d'un geste ample tout le paysage et ajouta :
« C'est exactement ce que nous faisons avec nos existences !»
La femme pouffa, cette fois il allait trop loin.
« Vous savez ce que vous êtes ? fit-elle sans méchanceté. Vous êtes parano et pessimiste ! On doit avoir confiance en cette société, en ce système.»
L'homme hocha tristement la tête. Elle illustrait avec exactitude ce qu'il venait de dire. Puis il reprit de plus belle ;« Nous sommes même parvenus à  transformer l'amour en un bien de consommation. Accumuler les ébats, les proies, se marier à  la va-vite, comme ça, par folie, pour changer aussitôt. C'est un monde de consommation.»
« La devise de chaque personne pour être dans ce monde ressemble à  cela : pour être, il faut avoir.
Il faut avoir un numéro de sécurité sociale, avoir le permis, une maison, une femme ou un mari, des enfants, une grosse télé, avoir encore et toujours de nouveaux vêtements, de nouveaux cédéroms, avoir de l'argent pour faite des cadeaux aux autres par plaisir !»

voilà  je l'avais déjà  mentioné plus haut mais comme tu en parlais.....
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Messagede darkstorm » Mar Mar 28, 2006 12:50 pm

En ce qui me concerne, même si j'ai adoré "In Tenebris", mon préféré a été "Maléfices". Mais celà  est peut-être dû au fait que c'est le premier roman du maître que j'ai lu. Maléfices vient juste derrière.

Maintenant que je les ai tous lu, il faudrait que relise Maléfices mais comme j'en ai tellement à  lire dans ma biblio + Les arcanes du chaos (vivement Mai, vivement mai..!), je ne sais pas quand je pourrai m'y mettre! :?

Vive Maléfices, vive In Tenebris, vive Maxime!
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Messagede darkstorm » Mar Mar 28, 2006 12:51 pm

oups! et j'ai oublié Le Sang du Temps!!!! je sais pas comment j'ai pu d'ailleurs! je l'aime autant que Maléfices!... :oops:

Faut dire que je l'ai lu juste après!
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Messagede starter » Ven Avr 21, 2006 10:08 pm

Je n'ai pas assez de recul pour dire celui que je préfère mais "In Tenebris" provoque sur notre cerveau une attirance inconsciente car nous avons tous déjà  entendu ce terme "la cour des miracles" et cela nous donne l'occasion de se raccrocher à  quelque chose de réel, puisque c'était le lieu jouissant du droit d'asile où les mendiants et malfaiteurs se rassemblaient au sein des grandes villes.

En plus, notre inconscient adore les lieux où pourraient se tenir des réunions de sociétés secretes, il n'y a qu'a voir l'engouement pour l'ésoterisme, les francs-maçons, illuminati, etc.
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Messagede darkstorm » Sam Avr 22, 2006 12:36 pm

Mis à  part ma peur des araignées, c'est justement pour l'environement, le lieu que j'ai adoré Maléfices. j'ai aimé cette étrange forêt avec ses mystères...

Mais il est vrai également que la cour des miracles y est certainement pour quelque chose dans l'adoration que les fans de MC ont pour In Tenebris
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Messagede Stef » Dim Avr 23, 2006 3:33 pm

Pour faire dans l'original, c'est aussi mon préféré de la trilogie. Alors pourquoi me direz-vous... et bien parce que.
Parce qu'effectivement il nous parle beaucoup plus. Le plus marquant étant la motivation de Murdoch pour commettre ses meurtres, mais ça on ne le sait qu'à  la fin. Il était aussi intéressant de voir l'évolution de Brolin après un fait aussi marquant que la fin de L'Ame du Mal. Ensuite le déroulement de l'enquête en elle même était sympa, le fait que Brolin se retrouve à  New York, sa rencontre avec Annabel, la cour des miracles et l'adoption du chien aussi (une autre ame perdue).
Enfin voilà , pour les mêmes raisons que vous finalement.
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Messagede knelle372 » Dim Juin 11, 2006 10:14 pm

In Ténenebris est aussi mon préféré, certainement parceque la dénouement est absolument attroce... on ose même pas effleurer cette idée en essayant de trouver la fin... mais si , c'est bien ça... époustouflant!
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Messagede Nessie » Lun Juin 19, 2006 7:45 am

Ma première rencontre avec M.C. fut Maléfices, après quoi je me suis empressée d'acheter les autres.
Mais In Tenebris est sans doute celui qui m'a fait le plus frissonner, le plus réel. Je crois que je peux dire que c'est mon préféré.

Mais Maléfices garde quand même une mention spéciale pour m'avoir fait découvrir M.C. :amour:
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Messagede madeinuk » Mer Juin 13, 2007 12:04 am

De la trilogie, In tenebris est pour l'instant le seul que j'ai lu, mais dès ce week end, ce sera rétabli comme je vais avoir les deux autres :D .

Mon premier de MC était le 5ème règne, et du coup après celui-la (qui m'avait déjà  fait un peu frissonner quand même!!!), j'ai embrassé In tenebris pour plonger dans une marre d'angoisse ou je n'avais envie que de me noyer tellement je ne pouvais en sortir! Je me rappelle lire jusque 2h,3h du matin en ayant commencé vers 23h, car je ne pouvais pas arrêter... J'étais aspiré par le roman... submergé!!!! Pour le moment c'est donc le plus effrayant de ceux que j'ai lu (finalement, le sang du temps parait un peu timide à  côté :P)

Le seul truc que je n'ai pas aimé... la réédition :P (mais c'est valable pour tous les MC ca), j'aime pas les nouvelles pages de couverture :P, alors que celle-ci avec cette page "en feu", je la trouve XXL.
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Messagede Estellou » Jeu Aoû 09, 2007 1:51 pm

Moi je l'adore particulièrement pour la fin. De plus c'est le premier livre que j'ai lu. L'ambiance d'ailleurs est assez morbide (souterrains...).

Et Maxime grâce à  l'explication finale, nous a fait comprendre une chose qu'à  présent peu de gens ne remarquait puisqu'on est tous victimes de l'endoctrinage. L'auteur a tout à  fait raison, et cette idée de consommation prend de grande proportion, et l'homme finit par (encore une fois) oublier sa nature, ses racines.

C'est vrai ! Lorsque l'on mange... pensez vous à  l'animal qui a été tué sauvagement (en général abbatage cruel)? Mais le phénomène s'aggrandit, c'est de pire en pire. Regardez en Chine par exemple, ils ne savent plus de quoi se nourrir c'est fou ! Il mange des chiens, des chats(des animaux domestiques bon sang!)... pourquoi pas des hommes tant qu'on y est. Maxime s'est posé cette question et In tenebris est sa réponse. Ils dépècent ces pauvres animaux vivants mais pourquoi tant de cruauté ? J'ai lu des choses abominables, vu des choses pire que soutenable. Voilà  pourquoi quand je lis les scènes gores de Chattam envers l'homme je ne ressent (presque, car il s'agit de personnage attachant) pas de compassion. L'homme ne mérite pas sa place en haut de la chaîne, et à  force de vouloir toujours gravir les échelons un peu plus haut il devra se tuer lui même.

Ne parlons pas de toutes les espèces disparues recensées pendant ce siècle...20 000 je crois (dans le livre Al Gore, sur le climat mais c'est un tout autre sujet). Plus l'homme évolu, plus l'intelligence qui l'a fait survivre va tout simplement l'achever.
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Messagede Eska » Jeu Aoû 09, 2007 2:06 pm

Qu'est-ce qui vous choque dans le cannibalisme ou la viande? (bon j'avoue que si on m'avait fait végétarien, je serais certainement plus heureux pour ces pauvres animaux, mais là  je prends le parti contraire) l'homme est un animal omnivore, c'est-à -dire qu'il mange aussi bien de la viande que de la verdure. L'homme mange des animaux, or l'homme est aussi un animal, donc il est presque normal que l'homme se mange lui-même...

Attention Estellou quand tu parles des chinois qui mangent des animaux domestiques...qu'est-ce qu'un animal domestique? C'est un animal avant tout que notre culture a acquis dans son entourage pour l'élever au rang de compagnon (esclave?) Ils mangent des chats? On mange bien du cochon ou je ne sais plus quel autre animal qu'ils vénèrent...pour eux c'est pareil, comment peut-on manger ça? C'est une question de culture...

L'homme est-il le seul animal à  se manger lui-même? Les singes se mutilent bien entre eux parfois, sans que ce soit pour manger forcément...Nous nous avons l'expérience du goût, et le désir de découverte, de faire des expériences....et de la viande humaine, ben c'est de la viande avant tout....

Bonjour, monsieur le boucher, je voudrais 800grammes de Denis, un cerveau de Julien, 500g de foie d'anthony et un humain roti s'il vous plaît :mrgreen:
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Messagede Estellou » Jeu Aoû 09, 2007 2:34 pm

Il est vrai que l'homme est omnivore, mais ce que j'essais de dire c'est que l'homme est avant tout cruel. Le chien est le meilleur ami de l'homme, tu la connais celle ci? Quand je pense qu'un chien donnerait sa vie pour son maître pendant qu'en Chine on se sert de lui pour appat à  requin ( et tout ça dans la souffrance, puisqu'il demeure vivant). Cela ne te touche pas? Et peu importe la culture, tout ceci est fait dans la violence et dans l'abbus aussi. Si l'homme en une décennie ne s'etait pas doublé (dans 45 ans bientot 9 milliards) on aurait evité pas mal de chose.
Comme tu le dis l'homme mange l'animal, et lui même est un animal mais il ne se mange pas lui même. Il le fera plus tard lorsqu'il aura manger tous ses amis.

Ce qui choque? Rien puisque nous subissons le bourrage de crâne. Mais je pense que tu l'as compris, ce qui me choque réellement c'est l'égoà¯sme de l'homme, sa cruauté, il ne se contrôle pas. Pourtant Rien n'est figé. L'homme est d'abord maître de lui même.
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Messagede Noangel » Jeu Aoû 09, 2007 3:41 pm

Je ne pense pas qu'on puisse comparer la relation homme/chien en europe et ce qu'il se déroule en Chine. Je suis d'accord qu'utiliser des chiens comme appat pour requin est cruel, mais si ca avait été un animal que nous méprisons, aurais-tu réagis de la même manière?
L'homme est violent par nature, c'est sa part d'instinct... qui parfois ressort.
Lorsque tu dis "il le fera plus tard lorsqu'il aura mangé tous ses amis" en parlant de cannibalisme, l'homme ne se "retient" pas de manger sa propre espèce car il a d'autres animaux comme nourriture. Il le fait juste car les moeurs, l'éducation nous disent que c'est mal. On aurait pu éviter cette restriction si nous ne voulions pas d'un monde organisé. Et dans ces cas là , la loi du plus fort aurait régit.
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Messagede lucas0008 » Jeu Aoû 09, 2007 4:11 pm

oui... tout ça est une histoire de moeurs, de codes. Les cultures qui n'ont pas les mêmes que les nôtres nous choquent.

Notre société est régie par des codes moraux : on ne doit pas manger de chair humaine et on ne doit pas s'entretuer, notamment.

Oui, on ne doit pas manger de chair humaine, oui l'homme n'est pas qu'un produit de consommation...
Pourtant, comme le tueur le précise dans in tenebris, la religion catholique nous fait manger le corps du christ, nous fait goûter son sang....Pourtant, vu l'évolution de notre société, le corps humain a tout d'un produit de consommation....
Alors, pourquoi ne pas le considérer réellement comme tel ? N'est-ce pas simplement de l'hypocrisie de ne pas le faire ? Pour quelle raison n'aurait-on pas le choix ? Pour quelle raison ne pourrait-on pas se mettre à  manger de la viande humaine ? Après tout il n'y a rien de si choquant...si l'homme est devenu un produit de consommation alors...laissons donc tomber les codes obsolètes...

Oui, on ne doit pas s'entretuer....Pourtant, on nous oblige à  nous entretuer quand il y a une guerre, que des intérêts économiques ou autres sont en jeu ...
Alors, pour quelle raison le tueur de "prédateurs" ne pourrait-il pas choisir de tuer quand il en a envie et de la façon dont il a envie ?

Peut-être que maxime cherche simplement à  nous faire prendre conscience des failles, des paradoxes de tous ces codes moraux qui nous régissent mais aussi...de leur nécessité, en quelque sorte. Prendre conscience que nos sociétés fonctionnent grâce à  un équilibre (?) de plus en plus bancal....de plus en plus instable.


Et tu sais Estellou, j'suis peut-être un peu trop humaniste mais l'homme n'est pas QUE cruel, égoà¯ste etc....C'est une partie de lui mais faut aussi voir l'autre partie
:wink:
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