Un roman différent, mais pas tant que ça au final. Le sujet est effectivement différent de ce que fait Maxime d'habitude. Même le rythme et le style ne sont pas ce à quoi il nous a habitués. Il prend bien le temps de mettre ses personnages en place. On a envie de lire la suite mais ce n'est pas un page turner comme on les connait. Mais chassez le naturel, il revient au galop
:le rythme des romans de Maxime comme on le connaît revient en seconde partie de livre.
Autres points bien reconnaissables : ses interrogations sur l'être humain, sa capacité à changer et à faire changer les choses, point de vue climatique notamment. Et une fin ouverte comme il les aime tant....ouverte ou presque.
Ce que je retiens et qui m'a frappée dans ce roman mais qui montait aussi crescendo dans les précédents, c'est un auteur qui a plus de sensibilité et qui l'exprime. On ressent un intérêt pour les difficultés de la vie des femmes (merci Faustine), l'amour de sa famille et celui des chiens. J'ai l'impression qu'il se plonge beaucoup plus dans la tête de ses personnages qu'auparavant, ou en tout cas, qu'il nous fait mieux comprendre qui ils sont et ce qu'ils ressentent.
J'apprécie quand Maxime s'éloigne du thriller et explore d'autres styles, bien que Lux ne puisse selon moi pas être rangé dans un style précis. Par contre, il ne s'agit pas d'un OVNI (
Le coma des mortels et
Que ta volonté soit faite l'étaient): malgré un sujet différent, les lecteurs assidus de MC vont clairement y retrouver sa patte.
J'allais oublier de préciser que je me suis bien fait avoir: