Déjà à ce que j'ai pu comprendre, il y a un indice quand on lit les trois dernières phrases de la préface et une phrase de la conversation de Joe et Marion,
Alors j'ai lu les trois dernières lignes de la préface et puis finalement, ça m'a pas du tout avancée... Du coup, je me suis dit que si on considérait que la préface se finissais quand le prologue commence, et non au moment où Chattam signe, les trois dernières lignes, c'est la phrase de Churchill, que je trouve déjà plus intéressante ^^ "Les hommes trébuchent parfois sur la vérité, mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si rien ne leur était arrivé". On parle donc clairement de quelqu'un qui ferais abstraction de la vérité parce que celle ci fait trop mal à regarder.
Et puis j'ai trouver cette phrase, d'une conversation de Joe et Marion que j'ai trouver intéressante aussi : "C'est ça vieillir ma chère, c'est oublier, ou confondre. Ou ne plus avoir la force d'aller plus loin dans les efforts de la mémoire. Alors on rabâche ce qu'il nous reste."
Mon hypothèse serait donc que Joe croit réellement ce qu'il dit, qu'avec les années il s'est tellement accroché pour garder une bonne image de son père (d'ailleurs, on peux souligner une autre conversation qu'il à avec Marion, dans laquelle il souligne l'importance pour un garçon d'avoir un père, quand il dit que Grégoire "a besoin de vie, et d'une présence masculine, pour ça je ne pense pas me tromper") , qu'il a fini par se voiler la face et s'auto convaincre que c'était Jeremy qui l'avais entrainer là dedans. Et avec le temps, il admet que sa mémoire n'est peut être pas fiable, pouvant oublier ou confondre, et au final, il se souvient de l'histoire qu'il s'est lui même raconter pendant toutes ces années. Cela appuierai en tout cas la citation de Churchill, il s'est blessé en voyant la vérité en face, et finalement, il agit comme si il ne l'avais pas vu.