Les clés de nos questions.

[Crac]

Hello bonjour.
Longtemps que je n'étais pas venu faire un tour!
Je viens de terminer "Le sang du temps" autant vous le dire tout de suite: J'étais déçu, oui déçu que cela se termine! Vous avez eu peur! haha!
En revanche, je vous avouerai que c'est le titre qui m'a fait tarder à lire cette histoire... Je le regrette un peu, mais ce n'était que histoire de temps... aussi! Malgré tout, mon imagination alimentée par les inspirations de Maximes Chatttam m'ont fait apparaître un autre titre, que je garde pour moi. Inscrit sur la couverture de cuir noir.
Maintenant, pour la "vérité" contenue dans cette magnifique histoire... Comme le dit l'auteur, j'ai effectivement trouvé les clés... en relisant certains mots. Elle est là devant nos yeux, en phrases concises et claires. page 90 de la version pocket entre autre.
Maintenant, comme chacun et chacune est différent (e), sans doute que l'interprétation de ces dites phrases diffèrent selon le caractère, l'état d'esprit du moment, et l'éducation aussi...
Au plaisir de passer à nouveau par ici.

[Crac]

De préciser que...
Si on s'en tient à la signification des mots et de la langue française... pas celle de bois pratiquée par Grégoire et Joe envers Marion. Le cahier de Jérémy Matheson est tout ce qu'il y a de plus réel.
mais on peut comprendre que cet homme (Joe) veuille proteger son histoire secrète et terrible. Et qu'il puisse l'emporter avec lui lorsque sera venue son heure...
Au fait, ne vous êtes-vous jamais posé la question en lisant ce livre: Jérémy pourrait tout à fait être le père de Joe... Et là, tout change n'est-ce pas! saut le coupable! et les raisons pour cacher la vérité sont encore plus valables il me semble...
A bientôt.

[Aloha]

Bonjour Crac et merci pour tes posts....c'est rare que les lecteurs aient trouvé une vérité...leur vérité...en général, ils viennent ici pour en discuter et voir partager leur idée en espérant trouver la "vérité".

Personnellement, je suis pas certaine que Chattam a vraiment une réponse, une "vérité" à nous soumettre.

Je dirais plutôt qu'il a laissé cette fin ouverte pour que chacun d'entre nous, d'après notre lecture et ce qui nous a marqué, nous fassions notre propre fin.

D'ailleurs je déteste ça, moi !!!!! j'aime les fins claires et sans ambiguïté....

[Eska]

Wahou !!! Crac, t'es un crack ! (oui désolé elle était facile, je me prépare à sortir... )

Par contre, tu dis que la réponse se trouve page 90 de la version Pocket, peut-être pourrais-tu nous citer les lignes car tous n'ont pas la version Pocket et cela risque d'être difficile de retrouver la correspondance avec les autres éditions, qui sont nombreuses d'ailleurs pour ce roman...Merci

Et n'oublie pas, la vérité est ailleurs...

[Crac]

Bonsoir,
Honnêtement, je ne pensais pas que mon petit passage par ici allait être remarqué!
Nico_SK> voici donc ce que l'on peut lire à la page 90 de l'édition pocket de cet excellent livre:
"Journal de bord, par Jeremy Matheson/ mars 1928"
Le 11 mars.
J'ai décidé de prendre la plume, non pour me confier comme le soulagement d'une conscience ou pour rédiger le tracé de mon existence au quotidien, mais de façon exceptionnelle pour relater cette histoire démesurée qui m'a happée tout récemment.
Cet exercice, s'il peut être considéré ainsi, est purement expérimental, il ne commence que pour satisfaire à mon désir de coucher par écrit ces heures étranges, et je ne suis pas à même de définir ce qu'en sera la fin, si fin il doit y avoir. Je vais essayer d'être le plus global possible, de relater les faits, sans me laisser corrompre par l'empirisme, l'empathie ou ma toute simple subjectivité d'interprétation.
Ce journal est mon récit.
De cette sournoise histoire qui me hante désormais.


Voilà une partie des quelques lignes qui m'ont permis de comprendre la fin.
Je suis aussi un partisan des fins précises et concises!
Mais je ne rechigne pas de temps en temps, à devoir me creuser la cervelle pour aboutir!

Ce qui veut dire que je pars du principe que le journal est authentique, cela va sans dire...

[Eska]

Hum....je sens qu'on va s'amuser toi et moi (et les autres aussi, vous êtes les bienvenus)

Tu dis que ce paragraphe permet de rendre compte de l'authenticité du journal et donc de l'histoire de Matheson, pourtant en lisant ça, y'a un mot qui me chiffonne un peu : "exercice" -->"Cet exercice, s'il peut être considéré ainsi, est purement expérimental"

Exercice expérimental...comme celui de quelqu'un qui se lance dans l'écriture et qui pourrait tout à fait bien être celui de Joe en fin de compte...D'autant que ce vieux Joe habite le Mont depuis longtemps, qu'il en connaît les moindres recoins et Maxime s'amuse justement à faire un parallèle entre le Mont et les rues du Caire...

De plus, je trouve que ce début s'exprime mal....est-ce une histoire qui s'est passée ou une histoire qui vient de commencer "ce récit est le mien" et pourtant il note qu'il n'est pas fini...

Donc je dirais que ce qui prouve pour toi l'authenticité prouve pour moi le fictionnel...
Qu'en dis-tu?

Le débat est relancé !!! Chouette, chouette, chouette !!!

[Crac]

Ou, nos imaginations différentes.
Si je tourne cela différemment: Cet exercice purement expérimental, peut-être parceque justement, il est l'auteur du journal et aussi l'auteur des crimes y relatif.
En ce qui me concerne, toujours avec à l'esprit, l'authenticité du journal.

Time out.
Je rentre d'une journée chargée de prise d'images en haute montagne. Je vais me coucher, et je reprendrai le fil de nos pensées demain soir... pardon, ce soir!
Nico_SK A+

[Eska]

Ah donc pour toi, non seulement le journal est authentique, mais Matheson est aussi l'auteur des crimes? Hum pourquoi pas...
Mais si ça avait été le cas, Matheson aurait sûrement décrit les plaisirs qu'il prenait avec ses victimes...

D'un autre côté, plus j'y pense et plus je me dis que Maxime nous a eu comme pour Prédateur et que rien ne peut affirmer l'authenticité du livre comme rien ne peut désigner de quelle guerre il s'agit...

La magie des mots.....elle nous permet de croire réel ce qui est déjà faux...donc comme pour l'histoire de Marion, celle de Jérémy serait fausse....

Bon en même temps, un jour je suis pour l'authenticité, le lendemain je prêche le faux

pour moi tout est dans le titre

[Crac]

Hola! bonjour!
Je pars dans les montagnes traquer de belles images avec un très grand oiseau aujourd'hui.

J'apprécie ce Jeremy Matheson, avec ses fractures énormes. Son journal, il l'a écrit pour qu'on le retrouve, pour qu'on sache qu'au moins, une partie de lui était droite et humaine. Toujours à mon sens, le journal n'était pas celui d'un déséquilibré tueur d'enfants. C'était un testament de l'esprit "équilibré" de jeremy pour nous aider à comprendre cette terrible descente aux enfers.

J'enfile mon bonnet, mes gants de laine tellement laids, mais tellement chauds, et je vous dis bonne journée et profitez de ce temps magnifique.
A bientôt.

[phoenix]

Pourtant, dans le labo, monsieur chattam dit :

"Cependant, je me refuse à vous abandonner sur ce doute, étant moi-même très curieux, et je vous livre ici la clé qui vous permettra, si vous cherchez, de découvrir qu'il y a bien une solution à l'énigme posée par la fin.
Cette clé est une association à faire. Entre les trois dernières lignes de la préface du roman, et une phrase que Georges dit à Marion dans l'histoire. Cette association conduit à une évidence… "

[Aloha]

moi j'y crois pas

[Crac]

Bonsoir!
Magnifique! ça me plaît tout cela!
Je vais m'y replonger de ce pas. L'histoire m'a tellement plu que je rempile volontier pour une lecture en profondeur.

[phoenix]

moi j'y crois pas

Tu ne crois pas à l'indice donné dans le labo ou à la véracité du journal ?

Croire ou ne pas croire, telle est la question.... .

Amuse-toi bien, Crac...

[Aloha]

Je crois pas que l'auteur ait vraiment décidé d'une fin...il nous donne la possibilité d'entrevoir une autre "vérité" en nous donnant cet indice.

Mais a-t-il réellement décidé d'une fin ? Je n'y crois pas...

[phoenix]

ah... A vrai dire, il a confirmé lors de sa dédicace au Mans l'année dernière qu'il existait bien une vérité, cachée dans son roman.